★ ARIA SENE Installation culinaire et atelier de confection d’onigiris ★ NICOLAS MAUREAU Exposition de peinture ★ ÉMILIE LABÉDAN Performance de danse in situ l'exposition de Nicolas Maureau ★ MATTHIEU GUILLIN Pièce musicale immersive ★ À boire, à manger, à ringer !

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Et quand il eut dépassé le pont, les fantômes vinrent à sa rencontre : Nosfératu de Friedrich Wilhelm. Murnau

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GENIUS LOCI - L'ESPRIT DES LIEUX, un voyage de Blagnac à Toulouse. La compagnie Maygetsin - Christophe Le Goff a créé entre mars et septembre 2023 une nouvelle version de son travail chorégraphique autour de la performance Genius Loci - L’esprit des lieux.

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« Quand l’ombre de la croisée apparaissait sur les rideaux, il était entre sept heures et huit heures du matin / Couché / J’entendais la montre / Elle était appuyée contre / Je me retrouvais alors dans le temps / Un moineau, coupant le soleil en biais, vint se poser sur le rebord de la fenêtre et me regarda, la tête penchée. / Son œil était rond et brillant. Il me regardait d’abord avec un œil, puis / clac / il me regardait avec l’autre (...) /. L’heure se mit à sonner. (...) On aurait dit qu’il l’écoutait aussi. (...) / Le tic-tac continuait toujours / Je me suis levé / L’ombre n’avait pas tout à fait quitté le perron. / Je me suis arrêté avant de franchir le seuil et j’ai observé la progression de l’ombre. / On pouvait presque la percevoir. Elle rampait vers l’intérieur, faisait reculer l’ombre jusque dans la porte. (Ostinato, répétition rythmique) »

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Lorsque Gina apprend les circonstances de sa venue au monde, ses perceptions changent. Son imaginaire se déploie au moins autant que ses questionnements. Elle grandit et voudrait se défaire peu à peu d’un sentiment d’empêchement. Deux actrices portent sa parole morcelée, intercalée de rêves, qui à la faveur d’une alternance jour / nuit s’apparente à une enquête intime faite de sensations, souvenirs, et une entrée progressive dans les pouvoirs émancipateurs de l’écriture. Une recherche de plateau à la croisée du texte et de la photographie argentique.

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Les étudiant·e·s en deuxième année de DNSP artiste de cirque commencent la rentrée par un stage de clown. Depuis plusieurs années, l’école a développé un partenariat avec l’artiste Caroline Obin qui dirige ce stage.

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Alter est une pièce de cirque introspectif mêlant textes, danse, et équilibres. Au plateau, Charlotte Le May et Verena Schneider reconstituent des extraits d’entretiens avec deux inconnues. Navigant entre les thèmes de la subjectivité, de l’observation, de la relation avec la nature, la pièce trouve son équilibre entre ces philosophies dites de comptoir et les débordements de ces deux corps généreux. Le but est d’exposer cette quête de sens qui nous traverse toutes, dans un contexte circassien.

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« Quand on lui demande ce que le mot racisme signifie pour elle, l'intellectuelle américaine Ruth Gilmore répond que le racisme est l'exposition de certaines populations à une mort prématurée. Cette définition fonctionne aussi pour la domination masculine, la haine de l'homosexualité ou des transgenres, la domination de classe, tous les phénomènes d'oppression sociale et politique. Si l'on considère la politique comme le gouvernement de vivants par d'autres vivants, et l'existence des individus à l'intérieur d'une communauté qu'ils n'ont pas choisie, alors, la politique, c'est la distinction entre des populations à la vie soutenue, encouragée, protégée, et des populations exposées à la mort, à la persécution et au meurtre. » Édouard Louis

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Un regard punk du folklore argentin, une vision féministe du Malambo. Un univers fait de danse, de musique, de mots, d’obscurité, de feu mais aussi de rencontre, de bataille, d’improvisation, de défi, comme celui du malambo.

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À quoi elle pense ? C’est quoi la pensée ? ... un flux intérieur qui nous berce de ses accélérations, de ses amorces, de ses suspensions, de ses hésitations ? Tu te souviendras que j’étais ici nulle part envisage la pensée comme un mouvement permanent et insaisissable. Tu te souviendras que j’étais ici nulle part envisage la pensée comme une danse.

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FAIRE FLEURIR met en présence un danseur, des cailloux, deux musiciens et tout un climat d’ombres et de lumières dans un espace terriblement réduit en hauteur. Assis tout autour de cette caverne de voiles sans parois, le public observe une inclinaison imposée vers le sol. Tout se déroule à une hauteur qui ne permet pas à l’homme de s’ériger sur ces deux jambes, debout. Comme dans un endroit souterrain, dans un lieu reclus, secret ou inaccessible, quelques humains se lient à la recherche d’un corps capable de tenir à quatre pattes.

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Se retrouver dans un état d’extrême secousse, éclaircie d’irréalité, avec dans un coin de soi-même des morceaux du monde réel. Antonin Artaud – L’Ombilic des limbes La lecture des textes d’Henri Michaux, L’Infini turbulent et Connaissance par les gouffres est à l’origine de ce projet. Les expériences menées par Michaux autour de substances psychotropes interrogent notre perception de la réalité et notre capacité à nous en satisfaire.

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Une femme chuchote à notre oreille sa porosité avec le monde animal, sa réalité trouble entre les deux mondes. Plongés dans un intense univers sonore, nous voyageons avec elle dans la nuit de la forêt, remplie de présences invisibles, un bestiaire sans nom. Sommes-nous capables de nous glisser dans la peau d’autres êtres vivants ? D’observer la beauté du monde ? Quelles sont cette vitalité et cette joie d’être en vie qu’elle essaie de saisir ? Quelle sauvagerie interroge-t-elle vraiment ? Et si c’était celle d’une époque sur le point de non-retour ? Comment vivre avec la perte ?

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Inspirée du récit Walden ou la vie dans les bois d’Henry David Thoreau, Walden Voices est une œuvre mixte pour deux voix de femmes et dispositif électroacoustique. Fruit du projet musical pédagogique L’Odyssée Walden, cette œuvre est une commande de l’Etat passée au compositeur Guillaume Hermen, accueilli en résidence en 2021-2022 par Les éléments, Centre d’Art Vocal Occitanie.

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Pendant les décennies d’une très riche production artistique, Ghédalia TAZARTÈS a incarné un ailleurs de la création musicale, poétique, vocale, empruntant ses figures à la poésie sonore, à la chanson, aux modalités de la musique concrète ou à différentes traditions musicales dont il se réapproprie ou recrée des idiomes. Un hommage à ce créateur singulier sera enchâssé dans les portraits de deux personnalités musicales de premier plan : Agnès POISSON et Stéphane BORREL, et celui de deux jeunes compositeurs issus de la classe de composition électroacoustique du CRR de Toulouse : Élise BONIFAS et Ozan Can YILMAZ. Élèves en composition électroacoustique du CRR de Toulouse.

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« Attaque numérique / danse de rue des années 80 / personnage de bande dessinée / blogbuster à la Tim Burton... smurf_attack inspire et travaille l’imaginaire, il rassemble des communs et donne le ton d’un assemblage séduisant, ludique qui interroge l’absurde, la contrainte, l’autonomie, la liberté. Ici, art et science s’harmonisent, se confrontent, se percutent. Non sens « poético- numérique », sorte d’opposition qui résonne, qui fait se rencontrer charnel et technologie, intuition et théorie, atharaxie et émotion. Par une adresse spécifique aux publics, au jeune public, aux artistes, smurf_attack est un défi pour chacun de trouver un libre arbitre face aux injonctions d’une IA tout en respectant les lois que le projet chorégraphique impose. »

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« Jamais la fin est née suite à la première création de la compagnie, Video Club, un duo d’abord interprété par les chorégraphes Angelica Ardiot et Naomi Charlot, puis transmis au duo masculin : Philippe Renard et Thomas Queyrens. L’envie de mixer ces deux duos et d’en faire une nouvelle version à quatre apparaît alors comme une évidence. C’est à partir de cette partition déjà existante que ce quatuor prend forme. Au-delà de passer d’un duo à un quatuor, l’enjeu est d’en faire quelque chose de nouveau, de raconter la rencontre du duo féminin et du duo masculin, de les mélanger puis les confondre pour finalement les oublier. L’envie de rassembler ces quatre individus afin de créer un groupe aux multiples singularités, pour ne faire parfois qu’un, est au centre de la recherche. La découverte du poème « Dancefloor politique » de Hewan Aman extrait de l’ouvrage Au-delà du club, recherche poétique féministe et collaborative pour ré-imaginer les pratiques festives des scènes électroniques, a été une source d’inspiration et un appui très fort tout au long du processus de création. »

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« 1 cérémonie spectacle en forme de sitcom Que le ciel nous tombe sur la tête, c’est une épopée lyrique théâtre·danse sur le thème de la cérémonie avec des personnages de sitcom bercés par la musique pop poétique du groupe Château Forte. Le récit se noue dans le cadre d’une cérémonie un peu spéciale qui ne se passe pas comme prévu dans un univers futuriste où une communauté de nomniné.es tentent de maintenir les codes séculaires et réaliser le rituel devant le public qui joue son propre rôle. Cette forme convoque l’imaginaire en tentant de traduire des subjectivités et visions intimes par le biais de la transdisciplinarité (théâtre·danse·musique). Que le ciel nous tombe sur la tête se joue en deux versions : l’une est immersive avec musique live dans un dispositif à 360° en salle modulable ; l’autre est sous forme de kit spectacle pour des salles frontales avec une plus petite distribution et la bande son du groupe. Chaque version du spectacle présente des regards différents grâce à une distribution tournante des personnages et une part manifeste de jeu improvisé. Ainsi chaque représentation dévoile de nouveaux secrets. »

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« Avec de nouveaux projets, LA CAVALE explore la relation si particulière que musique et danse entretiennent. Le chorégraphe Eric Fessenmeyer articulent ses INTERVALLES autour de trois formes courtes, trois duos composés d'un·e danseur·euse et d'un·e musicien·ne qui, dans la recherche d'un équilibre, investissent des aires de jeu où gestes et sons cherchent leurs échos, une connexion singulière. Ni concerts, ni pièces chorégraphiques, les deux à la fois, simplement trois intervalles pour la constitution d'un langage vivant, où l'on donne à voir la musique, à entendre la danse, où chacun·e peut simplement faire l'expérience de ses perceptions sensorielles, et de sa sensibilité. Ce sont la musicienne Nelly Mousset et le danseur Camilo Sarasa Molina qui composeront ce troisième Intervalle »

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À table, Marcello est une comédie, qui est née d’une écriture collective féministe, joyeuse, irrévérencieuse et pluri-forme. Elle est à destination d’un public attablé, à qui l’on sert deux (trois) verres de vin et son accompagnement. Elle a été imaginée pour des lieux non-dédiés et s’inscrit dans une forme de représentation atypique. A table, Marcello parle de la répartition des tâches ménagères au sein d’un couple. Mais pas que. A table, Marcello interroge le système qui distribue des rôles préfabriqués à chacun. Mais pas que. A table, Marcello suit le destin de deux soeurs dans l’été 1987; utilise nos vies comme instrument d’auto-fiction; organise une fausse enquête INSEE; creuse la piste de l’éco-féminisme et dénonce Lactalis. Mais pas que. Il y aura aussi un blind-test et des lots à gagner, de l’autodérision, un accouchement dans la forêt, un cadavre d’homme dans un sac poubelle, une comédie musicale révolutionnaire.

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Performer japonais basé à Vienne, Michikazu Matsune s’empare de lettres d’adieu et sonde les méandres de l’au revoir. Alliant lecture et danse, Goodbye raconte des histoires de relations personnelles, d’amour et de complication, lues entre les lignes.

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« Batteur et doublette à platines, c’est le line-up de ce trio. Grand aventurier de la scène japonaise, fondateur du mythique Ground Zero, Ōtomo Yoshihide est une pièce maîtresse de l’échiquier de la musique noise mondiale, à l’aise dans la litanie électronique comme dans le compagnonnage de la pop US ou de l’impro tranchée. Sa musique hyper inventive empile avec fracas chaque plan de matière sur les autres. La musique d’Emilie Škrijelj et Tom Malmendier, elle, est pleine d’îlots rêveurs, de nervures et de textures, d’enchaînements et de contradictions joyeuses. Un DJ set pour tourne-disques contemporains où transite une noise très libre, fabriquée à la main, avec une dextérité impressionnante dans ses capacités d’inventions comme dans son entêtement à manier l’humour comme d’autres manient le bâton. Un trio pour faire avancer les choses, vers leur musique et ses abstractions concrètes, électroniques, frappées, évocatrices, radicales et furieusement imagées. »

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« Les Fantômes vous ouvrent leur espace pour une soirée de partage, en collaboration avec Le RING - scène périphérique ! Dès 19H, venez prendre un verre, découvrir un extrait de la pièce Fantômes et voir la restitution des 3 jours de laboratoire chorégraphique mené au RING, par Quelen Lamouroux, Nelson Martinez et Vladimir Rodriguez de la Compagnie Qalis »

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« Hairy est une pièce chorégraphique pour 4 danseurs et leurs cheveux. Les cheveux sont l’une des rares parties du corps humain (à côté des seins féminins et des organes génitaux masculins) que l’on ne peut pas bouger volontairement et directement. Bien que nous puissions bouger nos bras ou nos jambes et isoler ces mouvements du reste du corps, nous n’avons pas un tel contrôle musculo-squelettique des cheveux. La seule façon de créer un mouvement des cheveux est de bouger une autre partie du corps qui, par l’élan, transmet le mouvement à nos cheveux. Cela signifie également que nous n’avons aucun contrôle sur le fait de ne pas bouger nos cheveux lorsque nous bougeons une partie du corps qui y est directement attachée. La chorégraphie et la danse, d’autre part, peuvent être considérées comme un art de (auto-)contrôle physique. La maîtrise habile des mouvements du corps est le but de toutes les techniques de danse. C’est pourquoi la chorégraphie pour les cheveux a une tension dramatique inhérente en soi – elle soulève une question: comment contrôler l’incontrôlable. Cette tension est le point de départ de Hairy. »

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Marion Muzac pour la danse et David Haudrechy, du groupe de musique Sables Noirs, proposent à de jeunes artistes : danseur·se·s, musicien·ne·s,plasticien·ne·s, de traverser les principes d’écriture de la pièce BLITZ.

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« Entrelacer les territoires en tant qu'espaces imaginaires, où les sons, les pratiques, les « héritages culturels » et l'environnement résonneront, se déplaceront et créeront des compositions sonores. Créer un espace où les pratiques humaines des musicien·ne·s et des artistes embrasseront les acoustiques des lieux et leurs comportements sonores distinctifs. Comment apprendre à lire entre les lignes des espaces, des temps et des symboles ?
Entre les lignes est un projet en deux temps, sur deux territoires et avec six musicien·ne·s et artistes sonores. Dans un premier temps, l’oreille va se porter vers une région du sud-ouest de la France, l’Occitanie. Un temps de rencontre, de recherche et de création est proposé aux artistes afin de travailler dans les paysages de la ville de Rabastens autour des influences culturelles occitanes. Dans un second temps, les créations qui ont été produites en Occitanie seront retravaillés dans un territoire autre, Berlin et l’ église désacralisée de Galiläakirche. »

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« Mais c’est Glenn Gould ? » demande une vieille dame toute ridée. » « Maintenant n’écrivez que des notes. Les gens se fichent des textes de théâtre. Les spectateurs cherchent coûte que coûte à échapper aux mots, Engouffrez-vous dans la brèche bon sang ! Accord de septième diminué à la main droite, fa dièse mineur basse, do dièse, ré majeur basse, ré, allez, allez, on avance. »

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« En bouquet, les timbres des voix fuguent de visages en visages, la composition fuit et les bouches tentent d'en rattraper les harmoniques. Avec Léo Ahumada, Pedro De Albuquerque, elso dewever stragiotti, Louna Faure, Pierre-cassandre Gilles, Yuliia Kazhuk, Lou Magnan, Antoine Pascal-Bonhoure et Margaux Sahut. Dans le cadre de la résidence croisée entre le centre d'art Le Lait et le GMEA, Centre National de Création Musicale d'Albi, Anna Holveck a monté un laboratoire de performance avec une dizaine d'étudiant·es de l'isdaT. Ce laboratoire se pense comme un atelier collectif de pratique et de mise en partage, où chacun·e peut expérimenter des formes performatives et sonores à partir de la multitude des corps et des voix en présence. Sur la scène du RING, Anna Holveck montre sa nouvelle performance Fugues créée à partir des expérimentations qu'elle a menées avec le groupe du laboratoire, autour de l'unicité du rapport qu’entretient chaque corps à chaque voix. Dans l’année 2023/2024, les quatre sessions intensives du laboratoire, de trois demi-journées chacune, se sont tenues dans des lieux partenaires à Toulouse : le Vent des Signes du 27 au 29 novembre 2023, le Théâtre de la Cité du 5 au 7 février et du 25 au 27 mars 2024 et le RING - Scène périphérique, du 22 au 24 avril 2024. Partenariats : centre d'art Le Lait, GMEA, isdaT, Vent des Signes, ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie. »

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« « NAQS » veut dire « ce qui manque » en arabe. Les mots d’une langue maternelle qui manquent à notre langage, à notre voix, à notre corps, qui d’une absence de maitrise fabrique quelque chose d’intime qui nous appartient. Outil de création, qui nous constitue et qui nous lie aux autres d’une manière particulière et riche. Nait alors une recherche d'un nouveau language, le notre seul qui se meut dans l’histoire des autres. Nous voulons sonder les effets émotionnels, corporels, mémoriels de ces langages aux « cultures-langues » tronquées, aux « cultures-langues » enrichies. Qu'est ce que le corps retient de ces vides de transmission? Comment la voix a reçu, formé, déformé cette langue? » Comment le corps et la voix jouissent, se déposent, s'expriment par ce manque?

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Le fantôme a toujours quelque chose à demander aux vivants. Il est porteur d’un message.

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SCHLASS par Chloé Beillevaire et Steven Chotard. Comment les corps et les individus réagissent-ils sous la pression, qu'elle soit politique, économique, sociale, climatique ou relationnelle ? Comment se relever, se redresser, lutter contre une anxiété diffuse et permanente concernant l’avenir ? Quelles solutions trouver quand mille épées de Damocles sont suspendues au-dessus de nos têtes, possiblement prêtes à tomber ? SCHLASS est un défi, une provocation, une joyeuse mutinerie qui interroge son public sur la notion de consentement, le droit à la désobéissance et à l'anticonformisme.

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17:30 ➝ ACCUEIL PUBLIC 18:30 ➝ SORTIE DE RÉSIDENCE COMPAGNIE LA TENEUR (50mn) 19:30 ➝ À BOIRE ET À MANGER 20:15 ➝ NANA MOVEMENT (45mn) 21h ➝ ENTRACTE 21h45 ➝ DÉBUT TEMPS MUSIQUE SUPRISEEEE

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« Dans la pièce il y a l'enfant, il ne s'éveille pas au drame, son espace est intouché Nul ne pénètre l'espace sacré de l'enfant qui dort et veille, les personnages silencieux de la pièce ne pourront pénétrer l'espace de l'enfant »

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« Quand tout implose dehors, je me déchire à l’intérieur raconte nos impossibilités, nos impermanences, nos doutes, nos tentatives échouées, notre impuissance face au monde, notre solitude. Choisir d’être seule, subir sa solitude, se sentir seule au milieu du monde, vivre en solitaire… La solitude revêt mille costumes, elle change de forme, s’étend en nous depuis des années, ou nous prend soudainement, par surprise et nous avale. Elle est dans une tasse de café vide et dans les nouvelles du journal radiophonique. Mais cette pièce raconte aussi nos victoires sur nous même, nos joies imparfaites et nos vagabondages au goût d’indépendance. Elles sont dans une chanson qu’on aime, écoutée trop fort, et dans l’acidité sucrée d’un verre de vin, à la fin d’une journée trop longue. »

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D’après l’analyse de Fourrier un bruit blanc est l’ensemble de toutes les fréquences additionnées à un volume égal. Chacune des environ 1400 cordes de pianos sont accordées différemment et harmonisées de façon à avoir une distribution linéaire des fréquences. Ainsi quand les musiciens jouent en même temps tout ou partie du clavier se fait entendre un son « bruité ». Ce dispositif appelle donc à faire une musique pleine harmoniquement. La composition se fait en creux. En enlevant de la matière. Une musique en négatif ou les notes manquantes deviennent aussi importantes que celles qui sont jouées. C’est aussi le moyen de transformer le piano, roi des instruments chromatique, en un instrument de musique « noise ». Les six pianos deviennent un seul instrument le « pianoise » Lors de cette résidence, l’idée est de trouver de nouvelles formes/sonorités, d’apprendre à accorder les pianos, de tester des nouvelles dispositions scéniques et d’enregistrer.

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