LA TIMIDITÉ DES CIMES

« La Timidité des cimes est le deuxième spectacle de la compagnie La Particule. Après Les Traceuses, spectacle invitant à un voyage sensitif dans le temps et l’espace au travers du texte poème Je, ou Autopsie du vivant de l’autrice Babouillec, nous continuons notre recherche artistique sur le vivant et l’altérité. Nous avons cette fois passé commande à la poétesse française Laura Vazquez.

Nous poursuivons par ailleurs notre expérience de la “science sensible”. Nous voulons contourner l’image d’une science froide, certaine, technique et inaccessible, pour lui accorder le mérite d’être un art de penser en révolution permanente et une matière à émerveillement pour tous.tes. La science regorge de merveilleux. Dans une société qui se rigidifie, où tout nous anesthésie, il nous semble essentiel de plonger vers ce qui nous bouleverse et nous émerveille. Avec La Timidité des cimes, nous laissons de côté la physique et les recherches sur le temps et l’espace pour explorer la biologie et les mécaniques du vivant. »

« MAËVA MEUNIER

En parallèle d’une licence d’anthropologie et d’art du spectacle à l’université, Maëva se forme au conservatoire de Toulouse (2013-2018) où elle rencontre notamment Olivier Martin Salvan, Pascal Papini, Sébastion Joanniez, Koffi Kwahulé et Tiago Rodrigues. En 2019 elle co-fonde avec Juliette Paul la compagnie La Particule, travaillant sur les liens entre théâtre, sciences et philosophie. Leur premier spectacle, les Traceuses à partir de Je, ou autopsie du vivant de Babouillec sort en 2023. Elle intègre le COLP -comité de lecture publique- ainsi que Le Comité Collision, comité de lecture ayant pour but la promotion des auteur·ices vivant·es en occitanie. Elle est également comédienne dans La Petite Histoire de Eugène Durif pour la cie Proteïformes (2019), Il faut bien que Jeunesse – m.e.s de Sarah Freynet (2022) et Tout ça Tout ça de Gwendoline Soublin -m.e.s de Victor Ginicis (2024). Elle collabore également à la mise en scène sur La Scéance avec Théodore Olivier pour la cie Méga Super Théâtre. En 2021 co-fonde le Pôticha avec Romane Nicolas, une maison d’édition indépendante défendant les œuvres non-oppressives et qui cherche à ouvrir d’autres imaginaires.

JULIETTE PAUL

Juliette Paul navigue entre plusieurs disciplines artistiques. Elle est originellement formée en tant que comédienne au conservatoire de Toulouse. Elle complète sa formation par des stages avec le théâtre du mouvement à Paris, le studio Michael Chekhov de Bruxelles et la Familie Flöz à Berlin. Ensuite, elle travaille en tant que comédienne entre autres avec la compagnie de l’Eternel Ete, avec la compagnie Avant l’Incendie, avec les Clowns de l’espoir avec lesquels elle fait des interventions poétiques contées dans les hôpitaux lillois ainsi qu’avec Geoffrey Rouge-Carrassat dans le cadre de son doctorat “Gilgamesh Variations”. En 2019, elle co-crée avec Maëva Meunier La Particule, compagnie qui explore une dimension poétique de la philosophie des sciences. D’un père mathématicien, elle hérite d’un goût des sciences et de la recherche. En parallèle de son travail de comédienne et metteuse en scène, elle est factrice de masques depuis plusieurs années. Aujourd’hui, elle développe de plus en plus ses expériences d’artiste plasticienne. Notamment lors de performances ou pour des expositions comme “Vadrouille”, un projet textile immersif en zone rurale.

CHLOE SARRAT

Formée au conservatoire de Toulouse et à l’ENSATT à Lyon, Chloé Sarrat a travaillé notamment avec le groupe Merci dirigé par Solange Oswald, Oblique compagnie de Cécile Arthus, le Théâtre des 13 Vents avec Nathalie Garraud, avec Magali Mougel et la compagnie de danse Calicarpad’Aurélie Gandit, la compagnie Rémusat d’Aurélie Edeline, le Groupe FTMS dirigé par Guillaume Bailliart, et aussi MégaSuperThéâtre dirigé par Théodore Oliver, sa compagnie de cœur. Elle accompagne régulièrement des compagnies en tant que regard extérieur et dramaturge. Cette année elle joue dans La séance, la dernière création plateau de la cie MST, dans Cromwell de Victor Hugo, un projet porté par la cie Mesdames A, dans Le dernier monde, une adaptation de Romane Nicolas du roman de Céline Minard avec le Groupe FTMS. Elle co-dirige avec Théodore Oliver le projet Nuits au théâtre joué par les comedien.nes de l’Atelier Cité du Théâtre de la Cité. Elle travaille en parallèle avec Théodore Oliver à l’adaptation et à la mise en scène du romanLe mont analoguede René Daumal.

ASJA NADJAR

Asja Nadjar est comédienne et metteuse en scène. Elle se forme au CNSAD à Paris et en ressort diplômée en 2017. Elle y travaille entre autres avec Nada Strancar et découvre le clown avec Yvo Mentens. Elle a travaillé sous la direction de Gwenaël Morin, Christelle Harbonn, Bernard Sobel, Clément-Hervieu Léger, Anne-Laure Liégeois et Geoffrey Rouge-Carrassat et au cinéma avec Iris Chassaigne, Marie Vermillard et Anne Cissé. Asja Nadjar est codirectrice artistique de la compagnie LA HUTTE installée en Seine Saint Denis et des trois éditions du festival Remue. Son travail explore un théâtre du geste, d’inspiration grotesque, où le jeu et la physicalité des interprètes sont les principaux vecteurs de sens. En 2018 elle crée ANOUK, qu’elle écrit et interprète. Sa dernière création OH MÈRE voit le jour à l’automne 2023. Elle joue dans les deux dernières création du collectif BAJOUR : À l’Ouest et L’Éclipse.

LIONEL UEBERSCHLAG

Lionel Ueberschlag vit à Bruxelles. De 2016 à 2020, il suit un parcours de mise en scène à l’INSAS et se forme durant ses études à la création lumière. Il réalise notamment la création lumière du spectacle de fin d’étude Ils s’en allèrent comme si de rien n’était mise en scène par Coline Struyf au Théâtre National de Bruxelles en juin 2019. Il assiste l’éclairagiste Julie Petit Etienne pour le spectacle Quarantaine de Vincent Lécuyer, créé au théâtre de Liège en septembre 2019, ainsi que Amélie Géhin pour Un tramway nommé Désir, création janvier 2020, mise en scène par Salvatore Calcagno. Passionné par la magie et ses techniques, Lionel tente de mêler cette pratique à son approche de la mise en scène ainsi que dans son travail de créateur lumière. Il rejoint le spectacle Trilogie de Rome mise en scène par Ludovic Drouet au Théâtre de la Balsamine (avril 2018) ainsi que le spectacle Todos Caeran mise en scène par Guillemette Laurent au Théâtre de la Balsamine (janvier 2021) en tant que machiniste pour l’élaboration des effets magiques. En 2021 il travaille en tant que créateur lumière aux côtés de Damien de Dobbeleer pour le spectacle Jojo a disparu et d’Arthur Oudar (compagnie Renards) pour le spectacle Foxes.

MARINE BROSSE

Originaire de Bretagne, Marine a étudié la scénographie à Paris, Lyon et Giessen. Soit l’ENSAAMA Olivier de Serres, l’ENSATT et l’Institut für Angewandte Theaterwissenschaft. Elle écrit son mémoire de fin d’études sur le kitsch et les fêtes de famille. Après ses études d’art, elle fait une formation pour devenir décoratrice de mariage, suite à ce petit égarement, elle est retournée à la scénographie de théâtre.

LAURA VAZQUEZ

Laura Vazquez est une poétesse française habitant à Marseille. Ses livres sont publiés aux éditions du Sous-sol, Cheyne éditeur, Points, et dans différentes maisons d’édition de poésie indépendantes. En 2023, elle reçoit le prix Goncourt de la poésie pour l’ensemble de son œuvre. En parallèle, elle anime des Masterclasses d’écriture, essentiellement en ligne. Enfin, elle co-dirige la revue Muscle avec Roxana Hashemi. »

« Nous sommes deux porteuses de projet et co-metteuses en scène : Maëva Meunier et Juliette Paul. Nous avons créé la compagnie La Particule en 2019 avec l’envie de créer des spectacles qui s’inspirent des idées fascinantes de la philosophie, des révolutions conceptuelles de la science et des grands récits et mythes qui fondent notre imaginaire. Nous pensons qu’il est essentiel de préserver, pour la fiction, sa légitimité à penser et dire quelque chose du monde, et pour la science, sa capacité à faire rêver. A nos yeux, la science regorge de merveilleux. Nous voulons contourner l’image d’une science froide, certaine, technique et inaccessible, pour lui accorder le mérite d’être un art de penser en révolution permanente, une matière à émerveillement pour tous.tes, et une appréhension de la réalité pleine d’une énormité poétique. Dans la démarche artistique de la compagnie, nous accordons une place essentielle à la recherche. Dans un premier temps, nous récoltons de la matière théorique sur les thèmes choisis. Nous travaillons ensuite à transformer cette pensée théorique en images, en dramaturgie et en expériences sensorielles sur le plateau. Une recherche autour de la lumière, du son et de la scénographie est présente dès les prémices de la création. Nous tenons à venir répéter dans des lieux qui laissent du temps, des moyens et de l’espace à l’expérimentation. En plus d’une recherche dramaturgique, technique et sensorielle, nous nous intéressons à la manière de porter une parole poétique au théâtre. Pour notre premier spectacle, Les Traceuses, nous avons travaillé d’après le poème fleuve Je, ou autopsie du vivant d’Hélène Nicolas, dîtes Babouillec, poétesse française contemporaine. Pour le second projet que nous entamons, La Timidité des Cimes, nous avons passé commande d’écriture à une autre poétesse française contemporaine : Laura Vazquez. »