ENTRE LES LIGNES

« « ENTRE LES LIGNES » souhaite explorer de nouveaux formats d’échanges, de productions artistiques et des dynamiques curatoriales associées, au sein des relations entre des géographies multiples. Dans le cadre d’un échange artistique, « Entre les lignes » propose des créations sonores uniques impliquant des musicien·ne·s, des compositeur·ice·s et des artistes sonores. Le son comme lien, comme moyen de collaboration et de recherche qui permet l’émergence d’une expression artistique globale. Le projet se fixe pour objectif de créer de nouvelles interfaces. À cette fin, des institutions telles que le GMEA, le Goethe Institut ou encore le RING – scène Périphérique à Toulouse ainsi que des associations artistiques locales et la structure sociale des villages, sont inclus en tant que lieux de création et de présentation artistiques. Selon Brandon Labelle dans « Acoustic Territories: Sound Culture and Everyday Life » : La trajectoire en apparence innocente du son alors qu’il se déplace de sa source vers un auditeur, sans oublier toutes les surfaces, les corps et les autres sons qu’il effleure, raconte une histoire qui véhicule une grande quantité d’informations chargées d’énergie géographique, sociale, psychologique et émotionnelle. J’ai le sentiment qu’une histoire entière et une culture peuvent être trouvées dans un simple son, de sa source à sa destination. Le son génère une gamme diversifiée d’expériences tout en restant spécifiquement lié à un contexte donné, en tant que figure culturelle plus profonde, expressive et durable. »

« Originaire de Toulouse, Lila Fraysse grandit sur la péniche-spectacle du festival Convivencia. Plongée dans cet univers musical, elle chante depuis petite avec sa sœur Anita puis s’initie plus tard à la technique vocale avec Jasmin Martorell, Pierre-Yves Binard et Elaine Lopes. Dès son entrée à l’école, Lila apprend l’occitan en immersion dans une Calandreta à Toulouse. Elle étudie l’image, obtient son BTS audiovisuel en 2009 et découvre aux côtés du réalisateur et chef- opérateur Amic Bedel, les collectages et la création audiovisuelle occitane. Rapidement, elle fait équipe avec lui et travaille comme cadreuse et monteuse chez Piget Films. Elle y développe un regard critique sur l’occitanité et son expression, notamment au sein du collectif Dètz, laboratoire audiovisuel. Elle y fait la rencontre de Caroline Dufau, avec qui elle monte le groupe Cocanha fin 2013. Ensemble, elles partagent le plaisir du chant et l’envie de porter la langue sur scène. Depuis 10 ans, Lila tisse une véritable complicité avec Caroline Dufau au sein du duo Cocanha. Elle découvre ainsi le métier de musicienne et parcoure les scènes de France et d’Europe. Ensemble elles infiltrent la tradition orale en quête de mélodies savoureuses. Elles poussent leur recherche polyphonique dans les timbres, les tempéraments mais aussi dans l’orchestration rythmique et la lutherie du tambourin à cordes. Leur création dépasse les frontières du genre et les mènent dans de nouvelles aventures artistiques, notamment la création de musiques de film. »

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« Nathalie Forget s’est vu décerner à l’unanimité le Premier Prix d’ondes Martenot au Conservatoire National Supérieur de Paris, où elle a étudié avec Valérie Hartmann-Claverie. Elle est également titulaire d’une maîtrise en philosophie musicale, avec une spécialisation sur Olivier MESSIAEN, et en arts visuels (photographie). Elle s’est produite dans toute l’Europe, ainsi qu’aux États-Unis et au Mexique, avec des chefs d’orchestre et des ensembles de renom tels que Hans ZENDER, Peter RUNDEL, Ilan VOLKOV, Daniel KAWKA, Simone YOUNG, Sylvain Cambreling, Heinz HOLLIGER, Kent NAGANO, Reinbert de LEEUW, Pierre BOULEZ, Myung- Whun CHUNG, le London Sinfonietta, l’Orchestre de la Fondation Gulbenkian, l’Opéra des Pays-Bas, l’Orchestre symphonique national de la RAI, l’OCBA du Mexique, l’Orchestre symphonique SWR de Baden- Baden et Freiburg, l’Orchestre symphonique de la BBC Scotland, l’Orchestre philharmonique de Radio France, et d’autres encore. »

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« Le travail de Julius Holtz explore les interfaces intergenres entre la musique acoustique et électronique. Il associe différents styles musicaux aux concepts de musique contemporaine, de son et d’arts médiatiques. Il examine différents modes de perception auditive et les processus cognitifs qui y sont liés. Il étudie la musique multisensorielle en introduisant une interaction entre le public, les éléments visuels, les environnements sonores spatiaux et la forme musicale. »

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« Caroline Cecilia Tallone – K Lì -:- luthière et musicienne -:- vielle à roue, objets amplifiés, violon, accordéon diatonique et voix -:- Née en Suisse, elle vit à Berlin et travaille en tant que musicienne et luthière. Ayant vécu à Cremona et à Milan, elle a collaboré et joué dans toute l’Europe avec plusieurs ensembles italiens, orchestres et auteurs-compositeurs interprètes. Avec une formation en musique classique, ancienne et folklorique, elle s’est tournée vers la musique expérimentale, électroacoustique et improvisée. Elle a joué dans de nombreux festivals d’improvisation électronique et de noise, ainsi que dans des théâtres à Milan, Oslo, Berlin, Leipzig, Munich et en Suisse. Elle a collaboré avec de nombreux musiciens et performeurs actifs dans la scène berlinoise. (voir biographie) »

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« Gilles Aubry est un artiste, musicien et chercheur basé à Lausanne et à Berlin. Il est titulaire d’un master en Art Sonore de l’Université des Arts de Berlin (UDK) et d’un doctorat en anthropologie sociale de l’Université de Berne. Son travail explore le son et l’écoute en tant que pratique incarnée, sociale, esthétique et écologique. Ses installations, films, performances en direct et compositions ont été présentés dans de nombreuses expositions d’art, festivals de cinéma et salles de musique. Le livre d’Aubry intitulé « Sawt, Bodies, Species – Sonic Pluralism in Morocco » (Adocs 2023) propose un compte rendu sur le son et l’oralité au Maroc à travers un large éventail d’activités, complété par des essais audiovisuels en collaboration avec des musiciens, des artistes et des scientifiques locaux. Il enseigne à l’UDK Berlin et à la ZHdK Zurich. »

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« Travaillant depuis son studio privé depuis 2008, Bérangère Maximin a développé sa propre approche de l’art sonore et de la musique électronique, composant des pièces denses et immersives ayant un impact immédiat. À travers six albums qui ont suscité un intérêt international, elle a révélé un goût pour le mélange de sons disparates avec un sens du détail, des jeux effusifs et lyriques avec le matériel numérique et une écriture nuancée et précise. La musique de Bérangère Maximin invite l’auditeur à réfléchir à l’espace et aux textures. L’ambivalence sonore et son indépendance par rapport à sa source d’origine sont au cœur de son travail. »

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