INTERVALLE SARASA MOLINA-MOUSSET

« Éric Fessenmeyer se forme à la faculté des sciences du sport
et au conservatoire de Poitiers. Il obtient l’Examen d’Aptitude Technique (EAT) au CAFEDEM de Bordeaux en 1997. Son parcours d’interprète débute auprès d’Odile Azagury, Claude Magne et Hervé Diasnas pour de nombreuses créations
et performances. Il collabore par la suite avec Christie Lehuédé, Laurent Falguieras. De 2001 à 2008, il s’implique avec
Christian & François Ben Aïm, dans de multiples pièces et évènementiels. Il travaille également avec le metteur en scène
Richard Sammut pour La bouche pleine de terre de Branimir Scepanovic.
En 2007, il crée la compagnie La Cavale, avec Julie Coutant.
Parallèlement, Il suit une formation de praticien Shiatsu dont il sort diplômé en 2010. De 2010 à 2014, il collabore avec Josef Nadj au centre chorégraphique national d’Orléans, dans Cherry brandy, La longueur des cent aiguilles, Les philosophes puis Ozoon.
De 2015 à 2016, il danse dans Une pièce manquante de Cécile Loyer puis Mam Mam en duo avec Panagiota Kalimani à Athènes.
Sa recherche du mouvement est particulièrement nourrit par la peinture, la poésie, les matières plastiques et la musique. Il obtient, en 2017, une bourse à l’écriture de la fondation Beaumarchais-SACD pour la pièce [Oscillare] dont il est aussi l’interprète.

Pleinement engagé dans sa propre démarche au sein de La Cavale, il investit toujours d’autres champs. Il collabore pour
une pièce musicale avec le Maxiphone collectif en 2019 ainsi qu’une performance L’autour avec le groupe Noorg en 2020. »

« Après un accouchement au cours duquel sa mère n’a pas eu le temps d’enlever son collant, Camilo Sarasa Molina naît garçon dans la montagne colombienne en 1995. C’est par la musique qu’il débute son parcours artistique, notamment à la flûte traversière. Arrivé en France, il se forme aux arts du cirque dans les CRAC de Lille puis Cannes. Il poursuit sa formation au CDCN La Place de la Danse au sein duquel il se forme, entre autres, auprès d’artistes tels que Maguy Marin, Mark Lorimer, Loïc Touzé…

En 2019, aux côtés de Claudia Triozzi, il reprend Rope Dance Translation, pièce Andy deGroat. En 2020, il est interprète pour la compagnie La Zampa (Romuald Luydlind – Magali Milian). Il participe à la pièce La Belle Humeur en 2021 et rejoint l’équipe de Empire prévue en octobre
2024. Il travaille également avec plusieurs compagnies aux esthétiques et démarches très variées, compagnies Celui qui dit qui est (Cécilia et Loren Coquillat), Dance Other Side Company (Collectivo Carretel), Dernière Minute (Pierre Rigal).
C’est en 2020 qu’il rencontre La Cavale. Il participe alors à plusieurs fouilles
artistiques : les Locus. Aujourd’hui, il est interprète dans la pièce Se faire un
présent qui sortira en mai 2023 au CDCN La Manufacture à Bordeaux. »

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« Nelly Mousset vit actuellement dans le Limousin, terre natale sur laquelle elle a commencé la musique avec une guitare classique entre les mains, puis la basse électrique et le chant dans un groupe de rock.

Après un parcours universitaire en psychologie, elle renoue avec la musique en étudiant la contrebasse classique au conservatoire de Poitiers en 2010 et entre au Centre de Formation des Musiciens Intervenants de Poitiers dont elle sort diplômée en 2012. Elle rencontre la musique improvisée et la danse contemporaine et découvre un champ d’expression et de réflexions dans les pratiques de l’improvisation « libre ». Elle développe un lien fort entre instrument et voix, qu’elle expérimente notamment au sein du Lobe (grand ensemble d’improvisation dirigé par Claire Bergerault). Au même moment elle rencontre les musicien·ne·s Ninh Lê Quan et Martine Altenburger avec qui elle collabore et mène différentes actions pédagogiques en lien avec le festival « le bruit de la musique » en Creuse. Depuis, elle développe sa pratique, notamment en solo avec le soutien de Jazz à Poitiers (86). Elle crée entre autre en 2021 la performance So-Low à destination du jeune public, dans laquelle le corps est autant en jeu que le son. Elle collabore régulièrement dans différentes pièces avec les danseuses du collectif Zone d’Appui Provisoire (86)  (Pistes, After A de Léa Bonnaud, Danses d’Extérieur de Carine Desset). Elle participe aux créations collectives et à la vie du Pocollectif à Poitiers (86) qui réunit différent·e·s musicien·ne·s impliquées dans les musiques expérimentales.
Elle multiplie les expériences de concerts et de performances au sein d’Einstein on the Beach (Frugal, Las Gafas y la Plancha, Bain de son…) à Bordeaux, collectifs qui ont en commun de penser la pratique des musiques dites expérimentales dans des lieux non dédiés. Elle joue également avec Audrey Poujoula (électroacoustique) dans le duo Cheval de Gambe. »

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« C’est en considérant que seule l’altérité offre la possibilité d’aller vers l’inconnu et de se dépasser, que Julie Coutant et Éric Fessenmeyer fondent leurs recherches et invitent leurs collaborateurs artistiques :
danseurs, musiciens, techniciens, à converger au plateau pour faire naître une sensibilité inattendue. Car au delà de la rencontre, il s’agit, pour les chorégraphes, de creuser au plus profond de l’être, là où se révèle l’Homme au plus proche de sa vérité et de sa poésie parfois insoupçonnée.
Depuis 2007, leur démarche chorégraphique se construit à travers une douzaine de créations et performances dont chacune porte la signature d’une écriture singulière aussi libre que précise. Ils
entretiennent une sensibilité particulière au son, quasiment chacune de leurs pièces fait l’objet d’une création musicale originale.
En 2019, Julie Coutant et Éric Fessenmeyer élaborent un dispositif de recherches autour de la thématique de l’Élévation : les LOCUS.
Ces fouilles artistiques sont ouvertes aux publics et se partagent avec des artistes invités, dans des lieux “non dédiés” : lieux publics, de patrimoine, musées… Ils collaborent avec Anthony Thibault, dramaturge sur ces recherches et les objets artistiques qui en découlent. En 2021, ils créent Au delà, vu d’ici, une performance qui se partage en proximité immédiate avec le public. En 2023, se prépare une nouvelle pièce de groupe Se faire un présent, elle sera l’aboutissement de ses trois années de recherches autour de l’élévation.
Le nouveau terrain d’expérimentations que La Cavale investit aujourd’hui, place au centre, la relation entre geste et son. La musique sera l’élément rassembleur de ses prochaines créations : deux projets
distincts qui s’adresseront à des publics variés. »